top of page

Ingestion vs oxydation des glucides à l'effort !

Dans le domaine de la nutrition sportive, la question de l'apport en glucides et de leur utilisation optimale par l'organisme est cruciale. Pourtant, une idée fausse demeure répandue : celle selon laquelle augmenter la quantité de glucides ingérés entraînerait une augmentation proportionnelle de leur oxydation. Cette idée, bien que séduisante, ne correspond pas à la réalité biologique. Explorons ensemble pourquoi l'ingestion de glucides ne se traduit pas par une oxydation en rapport 1:1 et comment cela peut influencer la performance sportive et la santé digestive.


🟢 Le métabolisme des glucides : une chaîne complexe d'événements

Lorsque nous consommons des glucides, ceux-ci sont décomposés en glucose, fructose ou autres monosaccharides au niveau du système digestif, avant d'être absorbés dans le sang. Une fois dans la circulation sanguine, ces sucres sont disponibles pour être oxydés, c’est-à-dire utilisés comme source d’énergie par nos muscles, particulièrement lors d'une activité physique intense.

Cependant, cette transformation du glucose alimentaire en énergie n'est pas un processus parfaitement efficace. Plusieurs mécanismes métaboliques et physiologiques limitent cette conversion.


🟢 L'ingestion vs. l'oxydation : des taux qui divergent

Sur le graphique fourni, on observe une distinction claire entre les taux d'ingestion et d'oxydation des glucides. Chaque point représente un taux de pic d'oxydation pour un type spécifique de glucide. La ligne diagonale représente une situation hypothétique où chaque gramme de glucide ingéré serait entièrement oxydé (rapport 1:1). Toutefois, en réalité, la plupart des points se situent en dessous de cette ligne, illustrant que l'oxydation est souvent inférieure à l'ingestion.


Les recherches montrent que les glucides simples, comme le glucose ou le fructose, atteignent généralement un pic d'oxydation autour de 1,0 à 1,1 g/min, même si l'ingestion dépasse cette valeur. Pour les glucides composites (comme les mélanges de glucose et fructose), ce taux peut être de 25 à 65 % plus élevé pour un même apport. Mais là encore, il existe un plafond : au-delà d'une certaine quantité (environ 1,2 g/min), l'oxydation se stabilise, peu importe la quantité supplémentaire de glucides consommée.


Apport en glucides vs oxydation à l'effort

🟢 Conséquences d'une ingestion excessive

Lorsque l'apport en glucides dépasse la capacité de l'organisme à les oxyder, ces sucres non métabolisés restent dans le système digestif. Ce phénomène peut conduire à des troubles digestifs, comme des ballonnements, des douleurs abdominales ou même de la diarrhée. Chez certains athlètes, ces symptômes peuvent apparaître dès une consommation de 60 g de glucose par heure, soulignant l'importance d'adapter l'apport en glucides aux capacités métaboliques individuelles.

Il est très souvent pris pour argent content qu'à des quantités inférieure à 60gr/heure de glucides tout devraient bien se passé puisque respectant le taux d'absroption du glucose, mais en rélaité, même à des quantité inférieure, une partie pourrait rester stagnante dans le tube intestinnale causant chez des sujet sensible des troubles malgré leur relativement faible quantité stagnante.


🟢 Optimiser la performance tout en évitant les désagréments

Pour maximiser la performance tout en minimisant les risques digestifs, il est crucial de personnaliser la stratégie nutritionnelle. L'utilisation de mélanges de glucides (comme le glucose et le fructose) peut améliorer l'oxydation globale tout en réduisant la probabilité d'accumulation digestive. Cependant, il est tout aussi important de tester ces stratégies en conditions d'entraînement pour identifier la dose optimale qui équilibre apport énergétique et confort digestif.



La relation entre l'ingestion et l'oxydation des glucides est tout sauf linéaire. Comprendre cette dynamique permet non seulement d'optimiser l'apport énergétique lors des efforts prolongés, mais aussi d'éviter les désagréments digestifs qui pourraient nuire à la performance en mettant en place une stratégie progressive d'apport en glucides respectant les symptôme cliniques. Pour les professionnels de la santé et les sportifs, cette connaissance est un outil précieux pour élaborer des stratégies nutritionnelles adaptées et efficaces.


Référence :

Comentários


bottom of page